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FORMES et PRÉSENTATIONS
: Clarid®
thermoformées. Comprimé pelliculé à 250 mg: Boîte de 14 sous plaquettes thermoformées. Comprimé pelliculé à
500 mg: Boîtes de 14, sous plaquettes thermoformées. COMPOSITION : Comprimé pelliculé à 250 mg: Boîte de 10
et de 14 : Clarithromycine (DCI)…. 250mg par comprimé. Comprimé pelliculé à 500 mg: Boîte de 14 : Clarithromycine
(DCI)…. 500mg par comprimé. Excipients : Croscarmellose sodique, Amidon de mais prégélatinisé, Silice colloïdal
anhydre, Povidone, Acide stéarique, Stéarate de magnesium, Talc, Avicel PH 101, Avicel PH 102. pelliculage :
Opadry OY-S 32924, Propylèneglycol. INDICATIONS : Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des
caractéristiques pharmacocinétiques de la clarithromycine. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques
auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement
disponibles. Elles sont limitées, chez l’adulte, aux infections dues aux germes définis comme sensibles : Comprimés à
250 mg et à 500 mg : Sinusites aiguës. Compte tenu du profil microbiologique de ces infections, les macrolides sont
indiqués lorsqu’un traitement par une bêtalactamine est impossible. Exacerbations des bronchites chroniques.
Pneumopathies communautaires chez des sujets : sans facteurs de risques, sans signes de gravité clinique, en
l’absence d’éléments cliniques évocateurs d’une étiologie pneumococcique. En cas de suspicion de pneumopathie
atypique, les macrolides sont indiqués quels que soient la gravité et le terrain. Traitement curatif des infections à
Mycobacterium avium chez les patients infectés par le VIH (cf Mises en garde/Précautions d’emploi). Comprimé à
250 mg : Angines documentées à streptocoque A bêta-hémolytique, en alternative au traitement par bêtalactamines,
particulièrement lorsque celui-ci ne peut être utilisé. Surinfections des bronchites aiguës. Infections cutanées
bénignes : impétigo, impétigénisation des dermatoses, ecthyma, dermohypodermite infectieuse (en particulier
érysipèle), érythrasma. Infections stomatologiques. Comprimé à 500 mg : En association à un autre antibiotique
(amoxicilline ou imidazolé) et à un antisécrétoire, éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse
gastroduodénale. Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l’utilisation appropriée des
antibactériens. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION : Adulte ayant des fonctions rénale et hépatique
normales :
Comprimés à 250 mg et à 500 mg : Infections à Mycobacterium avium chez les patients VIH (+) : Sujet
<= 50 kg : 1500 mg/jour en 2 prises par jour. Sujet > 50 kg : 2000 mg/jour. Comprimé à 250 mg : Angines : 500 mg/j,
en 2 prises par jour. La durée du traitement des angines est de 5 jours. Infections stomatologiques : 500 mg/jour, en
2 prises par jour. Infections cutanées bénignes : 500 mg/jour en 2 prises par jour. Infections bronchiques : 500 mg à
1000 mg/jour selon la sévérité, en 2 prises par jour. Sinusites aiguës et pneumopathies : 1000 mg/jour, en 2 prises
par jour. Comprimé à 500
: Sinusites aiguës, exacerbations de bronchites chroniques, pneumopathies communautaires : 1000 mg/jour, en 2 prises par jour. Éradication de Helicobacter pylori en cas de maladie ulcéreuse
gastroduodénale : Sont recommandés les schémas posologiques suivants : clarithromycine 500 mg matin et soir,
associée à amoxicilline 1000 mg matin et soir, et oméprazole 20 mg matin et soir, pendant 7 jours, ou clarithromycine
500 mg matin et soir, associée à amoxicilline 1000 mg matin et soir, et lansoprazole 30 mg matin et soir, pendant
7 jours. L’amoxicilline peut être remplacée par le métronidazole ou le tinidazole à la posologie de 500 mg matin et
soir. La trithérapie sera suivie : pour le traitement débuté par l’oméprazole : par 20 mg d’oméprazole par jour pendant
3 semaines supplémentaires en cas d’ulcère duodénal évolutif, ou 3 à 5 semaines supplémentaires en cas d’ulcère
gastrique évolutif ; pour le traitement débuté par le lansoprazole : par 30 mg de lansoprazole par jour pendant
3 semaines en cas d’ulcère duodénal évolutif, ou 3 à 5 semaines supplémentaires en cas d’ulcère gastrique évolutif.
L’efficacité du traitement dépend du respect du schéma posologique, notamment de la prise de la trithérapie durant
les 7 premiers jours. Commun aux 2 dosages : Insuffisant rénal : Pour des valeurs de la clairance de la créatinine
< 30 ml/min, il peut être recommandé de réduire la posologie de moitié (de 250 à 500 mg/jour selon le type
d’infection), avec une seule administration quotidienne. Dans l’infection à Mycobacterium avium, il est recommandé
d’utiliser une posologie de 1000 mg/j. Insuffisant hépatique : En dehors du traitement des infections à Mycobacterium
avium chez les patients VIH (+) pour lequel il est nécessaire de réduire la posologie à 1000 mg/j, l’emploi de la
clarithromycine n’est pas recommandé. Dans les autres cas, et si l’emploi de la clarithromycine est nécessaire (cf
Mises en garde/Précautions d’emploi), il ne semble pas utile de modifier les posologies. Sujet âgé : Lorsque la
fonction rénale est nettement diminuée, il peut être prudent de réduire la posologie. CONTRE-INDICATIONS :
Absolues :
Allergie aux macrolides. Alcaloïdes de l’ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine), cisapride,
mizolastine, pimozide, bépridil : cf Interactions. Relatives : Bromocriptine, cabergoline et pergolide, tacrolimus,
ébastine, toltérodine, halofantrine : cf Interactions. Pendant la grossesse. MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS
D’EMPLOI : Mises en garde :
Des colites pseudomembraneuses ont été observées avec pratiquement tous les
agents anti-infectieux dont les macrolides. Elles peuvent être de gravité modérée ou engager le pronostic vital. Dans
le traitement des infections à Mycobacterium avium chez les patients VIH (+) et afin de limiter l’émergence de
souches résistantes, la clarithromycine doit être utilisée : en association à d’autres antibiotiques et non pas en
monothérapie, uniquement en traitement curatif, du fait également de l’absence d’étude en prophylaxie. Ne pas
associer à d’autres médicaments ototoxiques, et en particulier les aminosides. Précautions d’emploi : Un
audiogramme devra être réalisé et une modification posologique envisagée en cas de survenue d’acouphènes ou de
baisse de l’acuité auditive. En cas d’insuffisance hépatique sévère, l’administration de la clarithromycine n’est pas
recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques. En cas
d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min), l’allongement de la demi-vie impose
soit un espacement des prises, soit une réduction de la posologie. Chez le sujet âgé, l’allongement de la demi-vie et
l’augmentation des surfaces sous courbes des concentrations plasmatiques n’impliquent théoriquement pas de
surveillance particulière, compte tenu de la durée courte du traitement (cf Pharmacocinétique). Il convient de penser à
la possible résistance croisée entre la clarithromycine et les autres macrolides, et d’autres antibiotiques tels que la
lincomycine et la clindamycine. INTERACTIONS : Interactions médicamenteuses : Contre-indiquées : Alcaloïdes
de l’ergot de seigle vasoconstricteurs (dihydroergotamine, ergotamine), par extrapolation à partir de l’érythromycine,
de la josamycine et de la clarithromycine : ergotisme, avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de
l’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle). Cisapride : risque majoré de troubles du rythme
ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride). Pimozide,
bépridil : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Mizolastine : risque de
troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Déconseillées : Agonistes dopaminergiques
(bromocriptine, cabergoline, pergolide), par extrapolation à partir de l’érythromycine, de la josamycine et de la
clarithromycine : augmentation des concentrations plasmatiques de l’agoniste dopaminergique avec accroissement
possible de son activité ou apparition de signes de surdosage. Ébastine : risque majoré de troubles du rythme
ventriculaire chez les sujets prédisposés (syndrome du QT long, congénital), notamment de torsades de pointes
(diminution du métabolisme hépatique de l’antihistaminique par le macrolide). Tacrolimus : risque d’augmentation des
concentrations sanguines de l’immunosuppresseur et de la créatininémie par inhibition du métabolisme hépatique de
l’immunosuppresseur. Toltérodine
: augmentation des concentrations plasmatiques de toltérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage. Halofantrine : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire,
notamment de torsades de pointe. Si cela est possible, interrompre le traitement par le macrolide. Si l’association ne
peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée. Nécessitant des précautions d’emploi :
Anticoagulants oraux : augmentation de l’effet anticoagulant oral et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de
l’INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l’anticoagulant oral pendant le traitement par le macrolide et après son
arrêt. Ciclosporine
: risque d’augmentation des concentrations sanguines de l’immunodépresseur et de la créatininémie par inhibition du métabolisme hépatique de l’immunodépresseur. Dosage des concentrations sanguines
de l’immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l’association et après
son arrêt. Digoxine : augmentation de la digoxinémie par augmentation de son absorption. Surveillance clinique et
éventuellement de la digoxinémie pendant le traitement par la clarithromycine et après son arrêt. Midazolam,
triazolam : augmentation des concentrations plasmatiques de la benzodiazépine par diminution de son métabolisme
hépatique avec majoration de la sédation. Surveillance clinique et réduction de la posologie de la benzodiazépine
pendant le traitement par la clarithromycine. Rifabutine : d’une part, risque d’augmentation des effets indésirables de
la rifabutine (uvéites) par augmentation de ses concentrations et de celles de son métabolite actif par la
clarithromycine ; d’autre part, accélération du métabolisme de la clarithromycine par la rifabutine, avec augmentation
des concentrations de son métabolite actif. Surveillance clinique régulière. Atorvastatine, cérivastatine, simvastatine :
risque majoré d’effets indésirables (dose-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme
hépatique de l’hypocholestérolémiant). Surveillance clinique et adaptation de la posologie de l’hypocholestérolémiant,
ou utilisation d’une autre statine. Carbamazépine : augmentation des concentrations plasmatiques de carbamazépine
avec signes de surdosage par inhibition de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique, dosage plasmatique et
réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine. Antiprotéases (indinavir, ritonavir) : augmentation des
concentrations plasmatiques de la clarithromycine et inhibition de la formation de son métabolite actif. Surveillance
clinique régulière. Disopyramide : risque de survenue d’hypoglycémies sévères, par inhibition du métabolisme du
disopyramide par la clarithromycine. Surveillance clinique et biologique régulière. A prendre en compte :
Théophylline (base et sels) et aminophylline : risque d’augmentation des concentrations plasmatiques de théophylline,
particulièrement chez l’enfant. Problèmes particuliers du déséquilibre de l’INR : De nombreux cas d’augmentation
de l’activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte
infectieux ou inflammatoire marqué, l’âge et l’état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque.
Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la
survenue du déséquilibre de l’INR. Cependant, certaines classes d’antibiotiques sont davantage impliquées : il s’agit
notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
GROSSESSE et ALLAITEMENT : Grossesse : Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet
malformatif dans une espèce et à dose élevée. En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment
pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la clarithromycine lorsqu’elle est administrée
pendant la grossesse. En conséquence, l’utilisation de la clarithromycine est déconseillée pendant la grossesse. Cet
élément ne constitue pas l’argument pour conseiller une interruption systématique de grossesse, mais conduit à une
attitude de prudence et à une surveillance prénatale soigneuse. Allaitement : Bien qu’il n’y ait pas de données
concernant le passage de la clarithromycine dans le lait maternel, le fait que les macrolides qui ont été étudiés
passent dans le lait indique que le passage de la clarithromycine dans le lait maternel ne peut être exclu. L’allaitement
est possible en cas de prise de clarithromycine ; toutefois, interrompre l’allaitement (ou le médicament) en cas de
survenue de troubles digestifs chez le nouveau-né. En cas de prise de cisapride par le nouveau-né ou le nourrisson
allaité, l’administration de clarithromycine à la mère est contre-indiquée par mesure de prudence, en raison du risque
potentiel d’interaction chez l’enfant (torsades de pointes). EFFETS INDÉSIRABLES : Manifestations digestives :
nausées, vomissements, gastralgies, diarrhée. Candidose buccale, glossite, stomatite. Manifestations cutanées
allergiques : des réactions cutanées bulleuses, dont d’exceptionnels érythèmes polymorphes, syndromes de Stevens-
Johnson et syndromes de Lyell, ont été rapportées. Augmentation transitoire des transaminases ASAT-ALAT pouvant
aboutir exceptionnellement à une hépatite cholestatique. Des cas d’acouphènes et d’hypoacousie, en règle générale
réversibles à l’arrêt du traitement, ont été rapportés à une posologie supérieure ou égale à 1 g/jour sur des périodes
de traitement prolongées. De rares cas de dysgueusies ont été rapportés. Bien qu’aucun lien n’ait pu être
formellement établi, des cas de colorations dentaires, habituellement réversibles avec des soins dentaires, ont été
rapportés. SURDOSAGE : Conduite à tenir : lavage gastrique et traitement symptomatique. PHARMACODYNAMIE :
Antibactériens à usage systémique (code ATC : J01FA09). La clarithromycine est un antibiotique bactérien, dérivé
semi-synthétique de l’érythromycine A, de la famille des macrolides (en C14). Spectre d’activité antibactérienne : Les
concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des
résistantes : S <=1 mg/l et R > 4 mg/l. La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la
géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d’informations sur la prévalence de la
résistance locale, surtout pour le traitement d’infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu’une orientation
sur les probabilités de la sensibilité d’une souche bactérienne à cet antibiotique. Lorsque la variabilité de la
prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, la fréquence de résistance acquise
en France (> 10 % ; valeurs extrêmes) est indiquée entre parenthèses. Espèces sensibles : Aérobies à Gram + :
Bacillus cereus, Corynebacterium diphteriae, entérocoques (50
staphylococcus méti-S, staphylococcus méti-R* (70 - 80 %), streptococcus B, streptococcus non groupable (30 -
40 %), Streptococcus pneumoniae (35 - 70 %), Streptococcus pyogenes. Aérobies à Gram - : Bordetella pertussis,
Branhamella catarrhalis, campylobacter, Helicobacter pylori (10 - 20 %), legionella, moraxella, neisseria. Anaérobies :
actinomyces, bacteroides (30 - 60 %), eubacterium, mobiluncus, peptostreptococcus (30 - 40 %), porphyromonas,
prevotella, Propionibacterium acnes. Autres : Borrelia burgdorferi, chlamydia, coxiella, leptospires, mycobactéries,
Mycoplasma pneumoniae, Treponema pallidum. Espèces modérément sensibles (in vitro de sensibilité
intermédiaire) : Anaérobies à Gram - : Haemophilus influenzae**, Neisseria gonorrhoeae. Anaérobies : Clostridium
perfringens. Autres : Ureaplasma urealyticum. Espèces résistantes : Aérobies à Gram + : Corynebacterium jeikeium,
Nocardia asteroides. Aérobies à Gram - : acinetobacter, entérobactéries, pseudomonas. Anaérobies : fusobacterium,
leptotrichia. Autres : Mycoplasma hominis. La clarithromycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma
gondii. *La fréquence de résistance à la méticilline est d’environ 30 à 50 % de l’ensemble des staphylocoques et se
rencontre surtout en milieu hospitalier. **Haemophilus influenzae : l’activité de la 14-OH-clarithromycine est supérieure
à celle de la clarithromycine. Des travaux réalisés in vitro ont suggéré une activité additive de la 14-OH-
clarithromycine et de la molécule mère vis-à-vis d’Haemophilus influenzae. PHARMACOCINÉTIQUE : Absorption :
L’antibiotique est retrouvé dans le sérum dès la 60e minute. Après prise unique de 250 mg, le pic sérique se situe vers
1,7 heure pour la clarithromycine et 2,2 heures pour son métabolite 14-hydroxylé. La biodisponibilité absolue est de
55 %. L’absorption du comprimé n’est pas influencée par la prise d’aliments. Distribution : Les concentrations
sériques* de la molécule mère et du métabolite, ainsi que l’activité antibactérienne totale (dosage microbiologique**),
chez le sujet normal à l’état d’équilibre (vers J4) après prises répétées, sont les suivantes (coefficient d’accumulation :
1,5 à 2) :
*dosage par méthode HPLC. **dosage par méthode microbiologique. En administration répétée, à la 12e heure, les concentrations résiduelles sont d’environ 0,2 µg/ml après 250 mg et 0,7 µg/ml après 500 mg. A la dose de 250 mg, la demi-vie d’élimination de la clarithromycine est de 3,8 heures, et celle de la 14-OH-clarithromycine, de 5,8 heures. Après prises répétées, l’état d’équilibre est atteint le 4e jour. Liaison aux protéines : Le pourcentage de liaison aux protéines sériques de la clarithromycine varie de 72 à 67 %, et celui du métabolite actif est de 57 à 48 %, en fonction des concentrations plasmatiques. Diffusion tissulaire : Le volume de distribution est d’environ 2 à 4 l/kg. Après 5 doses de 250 mg, des concentrations de 8,8 µg/ml sont atteintes dans le poumon, 1,11 µg/ml dans les amygdales et environ 0,9 µg/ml dans les liquides interstitiels. Les macrolides pénètrent et s’accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires). Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l’homme. Ces propriétés expliquent l’activité de la clarithromycine sur les bactéries intracellulaires. La clarithromycine et la 14-OH-clarithromycine passent dans le lait maternel. Le rapport des concentrations aux taux plasmatiques est respectivement de 24 et de 63 %. Données spécifiques au comprimé à 250 mg : La clarithromycine et son métabolite actif se concentrent dans la salive, le tissu gingival et l’os alvéolaire. Les concentrations en clarithromycine ont été mesurées chez l’homme dans le sérum et ces différents milieux, 2 heures après administration de 250 mg de clarithromycine 2 fois par jour pendant 3 jours. Les résultats obtenus, exprimés en µg/ml ou µg/g, sont les suivants :
Biotransformation :
La clarithromycine est biotransformée en 3 métabolites : la descladinosyl-clarithromycine, la N-
déméthyl-clarithromycine et le dérivé 14-hydroxylé. Ce dernier métabolite est prédominant tant au plan quantitatif que
qualitatif puisqu’il possède une activité antibactérienne propre. Le métabolisme de la clarithromycine est saturable aux
posologies élevées. L’augmentation des posologies et la multiplication des prises entraînent une augmentation des
concentrations plasmatiques de la clarithromycine proportionnellement plus importante que celle des doses et une
diminution de la fraction de 14-OH-clarithromycine (à l’état d’équilibre, les concentrations plasmatiques de la 14-OH-
clarithromycine sont d’environ 2/3 de celles de la molécule mère après 250 mg × 2, et d’environ 27 % après
500 mg × 2 ; cf Distribution). Excrétion :La clarithromycine est excrétée par le foie et le rein : chez l’homme, après une
dose unique de 250 mg per os, 37,9 % de la dose sont excrétés dans les urines, dont 18,4 % sous forme de
clarithromycine et 13,7 % sous forme de dérivé 14-hydroxylé. Quelle que soit la dose, la clarithromycine libre et le
dérivé 14-hydroxylé représentent l’essentiel de l’excrétion urinaire de la clarithromycine, l’élimination fécale d’une
dose unique de 250 mg est de 40,2 %, la molécule mère représentant 4,4 % de la dose. L’essentiel de la
clarithromycine est éliminé sous forme de métabolites, l’augmentation des doses accroît l’élimination urinaire ainsi
que la fraction de clarithromycine inchangée. En cas d’insuffisance rénale, l’excrétion de la clarithromycine et surtout
de la 14-OH-clarithromycine est diminuée, avec une élévation des concentrations maximales, des concentrations
résiduelles, des surfaces sous courbes et de la quantité de 14-OH-clarithromycine formée. Lorsque la clairance est
inférieure à 30 ml/min, la demi-vie d’élimination est multipliée par 3 pour la clarithromycine, et multipliée par 4 pour la
14-OH-clarithromycine, avec un risque d’accumulation important. En cas d’insuffisance hépatique, la formation de 14-
OH-clarithromycine est diminuée, ses concentrations sériques et ses surfaces sous courbes réduites. Cependant, il
existe une augmentation de l’élimination rénale de la clarithromycine et il n’y a pas d’accumulation. Chez le sujet âgé
(> 65 ans), il existe une augmentation des Cmax et des concentrations résiduelles, liée à un allongement de la demi-
vie de la clarithromycine (> 7,7 h) et surtout du métabolite 14-hydroxylé (14 h). Les surfaces sous courbes des
concentrations plasmatiques de clarithromycine sont le double de celles observées chez le sujet adulte jeune.
CONDITIONS PARTICULIÈRES DE CONSERVATION : A conserver à une température ne dépassant pas 25 °C.
RENSEIGNEMENTS ADMINISTRATIFS : Comprimé pelliculé à 250 mg: Boîte de 10 - N° A.M.M. : 904 378 3.
Comprimé pelliculé à 250 mg: Boîte de 14 - N° D’AMM : 904 378 5. Comprimé pelliculé à 500 mg: Boîte de 14 -
D’AMM : 904 378 4. NOM ET ADRESSE DU FABRICANT/INFORMATIONS MEDICALES : Laboratoires ADWYA.
Route de La Marsa Km 14 – B.P. : 658 – 2070 LA MARSA TUNISIE – Tél: +216 71 785 000 – Fax: +216 71 781 401.
e-mail: [email protected].

Source: http://www.adwya.com.tn/upload/jjt_CLARID_250_MG.pdf

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Diário da República, 1.ª série — N.º 77 — 19 de Abril de 2011 MINISTÉRIO DA AGRICULTURA, DO DESENVOLVIMENTO Os outorgantes da convenção requereram a extensão RURAL E DAS PESCAS da mesma a todas as empresas do sector de actividade abrangido e aos trabalhadores ao seu serviço. A convenção actualiza a tabela salarial. Não foi possível Portaria n.º 165/2011 avaliar

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Matthew Lodewick, M. D. Fannie Su, M.D. Allyson Tevrizian, M.D. James Nickelsen, M.D. Karna Gendo, M.D. Shilpi Anand, M.D. GASTROESOPHAGEAL REFLUX DISEASE Gastroesophageal reflux disease is a very common disorder which involves a weakening of the muscle located at the junction of the esophagus and stomach. When this muscle, called the lower esophageal sphincter, fails to function properly,

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